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Le coeur de l'évangile

Quel est le coeur de l'évangile ?

Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait pour nous péché, afin qu'en lui nous devenions justice de Dieu
(2 Cor 5:21)

Ces 15 mots grecs ont un sens: Il - Dieu - a fait Jésus devenir péché.

Que veut dire "Il a fait Jésus devenir péché" ? ça n'a qu'un seul sens:


  • Il l'a traité comme s'il avait commis tous les péchés commis par toutes les personnes qui ont cru - alors qu'en fait il n'en a commis aucun.
       
  • Cloué à la croix, il était d'une sainteté incomparable, il était l'agneau sans tache, il n'a jamais été pécheur pour une fraction de seconde, il était le Dieu Saint sur la croix.
       
  • Mais Dieu l'a traité comme s'il avait vécu ma vie. Dieu a puni Jésus pour mes péchés - et à l'inverse Il m'a traité comme si j'avais vécu sa vie.


C'est la grande doctrine de la substitution, et de cette doctrine découle toute la Réforme de l'Eglise qui est au coeur de l'Evangile.

Et ce que vous obtenez, c'est le pardon total couvert par la justice de Jésus-Christ.

Quand Il regarde à la croix Il vous voit - et quand Il vous regarde Il voit Christ.

John MacArthur

Tout est sous Son contrôle

Nous savons d'ailleurs que Dieu
fait tout travailler ensemble
au bien de ceux qui l'aiment,
qui sont appelés selon son projet
(Romains 8:28)

Seules les âmes fidèles croient que Dieu dirige lui-même les circonstances de leur vie.

Nous prenons bien des libertés à l'égard des circonstances que nous traversons,
et, malgré nos belles déclarations,
nous ne croyons pas vraiment que Dieu en est le Maître.

Nous agissons tout à fait comme si c'étaient les hommes qui dirigeaient les événements de notre vie.

Etre fidèle en toutes circonstances, c'est reconnaître une seule autorité, celle du Seigneur.

Lorsque Dieu met brusquement fin à tel concours de circonstance,
alors seulement nous découvrons qu'il avait tout préparé.

Nous n'avons pas compris ses intentions, et ces circonstances particulières ne se reproduiront plus.

C'est ici la pierre de touche de notre fidélité.

Si nous apprenons à louer Dieu dans les circonstances difficiles,
il pourra nous en délivrer quand il le voudra, en un instant.

Tout, pour qu'Il règne (extrait du message du 18 décembre)

Le royaume de Dieu est au-dedans de vous


Mon Royaume n'est pas de ce monde
Jean 18:36

Ce qui fait le plus de tort aujourd'hui à la cause de Jésus-Christ,
c'est une conception de l'oeuvre chrétienne
qui n'est pas inspirée par le Nouveau Testament.

On insiste sur les notions modernes
d'effort soutenu, d'énergie, d'action, de rendement,
au détriment de la vie intérieure.

On insiste sur ce qui n'est pas important

Jésus a dit :
Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards...
car voici, le Royaume de Dieu est au-dedans de vous,
ce qui signifie qu'il est caché dans notre coeur.

Un chrétien "actif" vit trop souvent "en vitrine"

Pourtant c'est quand nous sommes seuls,
dans le secret de la communion invisible avec Dieu,
que nous pouvons recevoir la puissance de vie.

Il faut que nous échappions à l'influence néfaste
qu'exerce sur nous l'esprit du monde religieux
dans lequel nous vivons.

Dans la vie de notre Seigneur, il n'y a jamais eu
de hâte, de précipitation, d'activité fébrile, dont nous faisons tant de cas,
et le disciple doit être comme son Maître.

Le principe essentiel du Royaume de Jésus-Christ
est la communion personnelle avec Lui,
et non l'efficacité aux yeux des hommes.

Ce n'est pas l'organisation d'activités pratiques
qui prépare au service de Dieu,
mais le fait de se laisser pénétrer par Dieu.

Vous ne savez pas où Dieu vous placera, ni quel effort il vous demandera.

Si vous gaspillez votre temps dans une activité débordante,
au lieu de vous retremper dans les vérités éternelles de la Rédemption,
vous craquerez lorsque le moment de l'effort sera venu.

Mais si vous mettez à profit le temps qui vous est donné
pour être enraciné et fondé en Dieu,
vous aurez la force de rester fidèle, quoiqu'il arrive.

Message Tout, pour qu'Il règne, du 19 octobre


Finalement, que faut-il faire ?

Exemple 1 : le pasteur, est-ce biblique ?

Nous pensons faire bien en créant des systèmes religieux avec une hiérarchie (cathos) ou des postes de pasteurs (protestos). Mais Dieu assigne des fonctions, pas des postes, et surtout pas des postes rémunérés (nous sommes fils, pas mercenaires).

Le mot pasteur attribué aux hommes ne paraît que... 1 fois dans le NT, et derrière les apôtres, les prophètes et les évangélistes. Tous ces "titres" sont en fait des fonctions : chacun peut être appelé à exercer la fonction de pasteur, mais comme don à l'Église, et non pas comme "poste" rémunéré à plein temps.

L'Église réformée ne fait donc pas mieux que l'Église dont elle est issue...

Le pasteur est en fait un berger. Ce terme peut parfois englober à la fois ce qu'on appelle aujourd'hui les "pasteurs" et les "anciens".

Bien entendu, chacun est libre de donner de son argent pour soutenir des personnes à plein temps pour l'église.

Cependant, ces choses sont souvent présentées comme étant normales, bibliques... or, le pasteur (ou toute autre fonction) n'est pas présenté dans le NT comme un poste à plein temps, fixe et rémunéré. Paul lui-même travaillait de ses mains pour subvenir à ses besoins, et les collectes étaient destinées aux pauvres.

L'important est donc de ne pas se laisser emprisonner par une certaine tradition, mais de toujours évaluer nos pratiques à la lumière des écritures... et d'être conscients que nous ne sommes pas toujours 100% bibliques lorsque nous leur ajoutons nos traditions... et que par conséquent nous ne pratiquons pas "la Bible, toute la Bible, rien que la Bible"...


Exemple 2 : faut-il pratiquer le sabbat ?

Voir l'article Finalement, c'est quoi, le sabbat ?


Exemple 3 : faut-il pratiquer la Loi ?

Voir l'article Finalement, c'est quoi, la Loi ?


Exemple 4 : faut-il croire, ou avoir la foi ? Quelle est la différence ?

Voir l'article Finalement, c'est quoi, croire ?


Exemple 5 : donc c'est spirituel, tout cela... mais comment savoir où souffle l'Esprit ?

Voir l'article Comment savoir où souffle l'Esprit ?


Exemple 6 : mais pourquoi sommes-nous tentés ?

Voir l'article La raison d'être de la tentation


Exemple 7 : et pourquoi certaines prières ne sont-elles pas exaucées ?

Voir l'article La prière inexaucée


Finalement, quel est le message de la Bible entière ?


Un amour en excès

On sait que l'enseignement de Jésus se condense dans le Sermon sur la montagne : ne pas blesser autrui par l'injure, tendre l'autre joue, aimer l'ennemi, prier pour les persécuteurs. C'est un enseignement inouï, radical, un enseignement de l'excès qui inscrit l'infini du désir de Dieu dans le quotidien de nos vies.

Paul à son tour concentre la loi du Christ dans l'amour d'autrui. Pour lui, l'amour consiste à offrir à l'autre cet espace où il est accueilli. Quand j'aurais la capacité de parler en prophète, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi qui transporte des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens, quand même je livrerais mon corps pour en tirer fierté, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert à rien.

On peut donc faire et n'être rien. Paul le sait d'expérience : on peut atteindre l'héroïsme religieux et se retrouver vide. L'amour n'est donc pas facultatif à côté de la foi. Il est même, comme pour Jésus, d'une extrême simplicité : L'amour est patient, l'amour est bon, il n'a pas de passion jalouse - l'amour ne se vante pas, il ne se gonfle pas d'orgueil, il ne fait rien d'inconvenant, il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s'irrite pas, il ne tient pas compte du mal - il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit avec la vérité - il pardonne tout, il croit tout (fait toute confiance), il espère tout, il endure tout.

Tout croire, tout pardonner ? C'est de la folie. N'est-il pas inhumain d'exiger ça ? Justement, cet amour-là n'est pas humain. Il vient de Dieu, cet amour en excès. Il est dit ici jusqu'où peut nous emporter l'Esprit du Christ, quand nous voulons bien nous ouvrir à lui et qu'il nous fait entrevoir la valeur incalculable d'autrui.

Radicalité de l'accueil de Dieu. Enseignement de l'excès et de l'inouï. Le souffle de Jésus est passé par Paul. Mais nous portons ce trésor dans des vases de terre, pour que cette puissance supérieure soit celle de Dieu et non la nôtre.

D'après Daniel Marguerat (Paul de Tarse)

Voir les choses comme Dieu les voit


Bien des chrétiens ont failli parce qu'ils avaient peur de voir les choses comme Dieu les voit.

On passe par une crise spirituelle lorsqu'on est contraint d'aller plus loin que les convictions qu'on avait jusqu'alors adoptées.

Oswald Chambers

15 questions pour se centrer sur l'Évangile

  1. Que désires-tu plus que toute autre chose ?
  2. Quand tu laisses libre cours à ton imagination, à quoi penses-tu ? A quoi rêves-tu ?
  3. Quels mensonges crois-tu subtilement qui sapent la vérité de l’Évangile ?
  4. Es-tu émerveillé par l’Évangile ?
  5. Où as-tu fait grand cas de toi-même et peu de cas de Dieu ?
  6. La technologie constitue-t-elle une interruption dans ta relation avec Dieu ?
  7. Ton travail te procure-t-il un sentiment de valeur ? De quelle manière ?
  8. Vers quoi tendent tes pensées quand tu es dans un cadre publique ?
  9. Quelles craintes t’empêchent de te reposer en Christ ?
  10. Quand tu prends du temps seul, vers quoi tendent naturellement tes pensées ?
  11. Quand les gens te voient dépenser de l’argent, sont-ils amenés à constater que Dieu est un trésor inestimable, d’une valeur surpassant toute bien terrestre ?
  12. Quand les gens observent tes relations avec les autres, remarquent-ils que ton pardon envers eux découle de la puissance du pardon de Christ à ton égard ?
  13. Quand on te félicite pour quelque chose, acceptes-tu les compliments d’une manière qui encourage ceux qui t’observent à remercier le Seigneur ?
  14. Ton utilisation de ton temps libre, tes passe-temps et ta manière de parler à ton épouse, sont-ils une preuve pour les autres que ton âme est pleinement satisfaite par ce que Dieu est pour toi en Christ ?
  15. Les mauvaises nouvelles produisent-elles en toi du doute et de la crainte, ou est-ce qu’au contraire elle t’encouragent à placer ta confiance dans la Providence de Dieu ?
Source

Mon but, c'est Dieu Lui-même


Dieu doit avoir la première, et la seconde, et la troisième place dans ma vie, jusqu'à ce que tout mon être soit rempli de Lui - qu'Il soit toujours devant moi, à l'exclusion de tout le reste.

Dans le monde entier, il n'y a que toi, mon Dieu, il n'y a que toi.

Mon but, c'est Dieu Lui-même. Ce n'est ni la joie, ni la paix, ni même sa bénédiction : c'est Lui-même, mon Dieu!

Est-ce bien vers ce but, et ce but seul, que tend toute ma vie ?


Tout, pour qu'Il règne, extraits du 13 et du 12 juillet


Prière de Marc Aurèle



Mon Dieu,
donne-moi la force de changer ce qui peut être changé,
le courage d'accepter ce qui ne peut pas l'être,
et la sagesse pour distinguer l'un de l'autre.

(cité par Bertrand Piccard dans Changer d'altitude)


Le repos


Hébreux 4:10
Celui qui est entré dans son repos s'est reposé de ses oeuvres, comme Dieu des siennes
   


I Pierre 5:7
Rejetez sur Lui tous vos soucis, car Lui prend soin de vous
   


Le repos
Élohim se reposa le 7ème jour (Gen. 2:2-3)
Il nous est demandé d'entrer dans Son Repos (Héb. 4:9)
Venez à moi... je vous donnerai du Repos (Mat. 11:28)
   
En quoi le Repos de Dieu, que nous offre Christ, est-il en rapport étroit avec Galates 2:20 (*) ?
La réponse est simple : si moi, je ne vis plus, mais que Christ vit en moi, je suis en constant repos, en Lui
   

Le jour du sabbat, nous ne portons rien, spirituellement parlant : depuis notre résurrection, nous sommes dans le repos en Christ, et notre fardeau n'est plus notre fardeau, nos peines ne sont plus nos peines, nos souffrances ne sont plus nos souffrances : Christ les porte pour nous
   

Je puis alors lâcher prise, en Lui faisant confiance que rien n'arrive qui ne soit le fruit de son Amour pour moi, et que tout concourt à mon bien (selon I Cor. 10:13 & Rom. 8:28)
   

De plus, c'est Dieu qui opère en moi et le vouloir et le faire, conformément à Son projet plein d'amour (selon Philippiens 2:13), du moment qu'en Lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être (Actes 17:28)
 

(*) Galates 2:20
Je suis crucifié avec Christ - et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi - et ce que je vis maintenant dans [la] chair, je le vis dans [la] foi, la [foi] du Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi
   

J.N. DarbyNotre repos ne provient pas du fait que nous sommes ce qu'Il désire,
mais du fait qu'Il est ce dont nous avons besoin


Eckhart
Si je lui donne tout ce que je suis, Il me donnera tout ce qu'Il est :

(...) Attache-toi à Dieu et tout bien s'attachera à toi. (...)
Qui s'est attaché à Dieu, Dieu s'attache à lui, ainsi que toute vertu :
- ce qu'avant tu cherchais maintenant te cherche;
- ce qu'avant tu chassais maintenant te chasse;
- ce qu'avant tu voulais fuir maintenant te fuit.

C'est pourquoi, celui qui est bien attaché à Dieu
voit s'attacher à lui tout ce qui est divin
et fuir tout ce qui n'est pas semblable mais étranger à Dieu.

(...) En vérité, l'homme qui serait entièrement sorti de lui-même
serait à tel point enveloppé de Dieu
- qu'aucune créature, sans exception, ne pourrait le toucher sans toucher d'abord Dieu;
- tout ce qui l'atteindrait devrait l'atteindre à travers Dieu;
- en Dieu tout prendrait pour lui saveur et aspect de divin.

Si grande que soit une souffrance,
du moment qu'elle passe par Dieu,
c'est Dieu qui la supporte le premier.
 

Source

La vie spirituelle a le charme de l'incertitude


Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. 1 Jean 3:2

Nous avons la tendance à regarder les choses d'un point de vue mathématique, à toujours calculer et prévoir : l'incertitude nous semble déplorable. Nous nous imaginons qu'il nous faut toujours tendre vers un but, mais c'est méconnaître la vraie nature de la vie spirituelle.

La vie spirituelle est une certitude intime dans l'incertitude de tout ce qui peut arriver : impossible d'être stabilisé, d'y faire son nid. Le "bon sens" raisonne ainsi : En supposant que je parvienne à telle ou telle condition... Mais comment raisonner sur une condition qui est tout à fait en dehors de notre expérience ?

La certitude est l'idéal du sens commun. La vie spirituelle a le charme de l'incertitude.

Posséder la certitude de Dieu, c'est être absolument incertain de ce que la journée va nous apporter. Il arrive bien souvent qu'on dit cela avec un soupir de tristesse. On devrait plutôt y voir l'attente pleine d'ardeur de surprises heureuses. Car si l'avenir, même le plus immédiat, est pour nous incertain, nous avons la plus sublime certitude : Dieu lui-même. Dès que nous nous sommes abandonnés à Dieu, et que nous nous contentons, pas à pas, de faire notre devoir le plus proche, il nous comble sans cesse des plus belles surprises.

Lorsque nous défendons avec acharnement une croyance, cela ne va plus : ce n'est plus en Dieu que nous croyons, mais en notre doctrine. Si vous ne devenez comme de petits enfants... La vie spirituelle est la vie d'un petit enfant, Croyez aussi en moi, dit Jésus, mais il ne dit pas : "Croyez aussi en certaines doctrines sur moi." Laissez-le agir : le "comment" de sa venue est magnifiquement incertain. Pour vous, soyez-lui fidèle.


Tout, pour qu'Il règne du 29 avril

Ephésiens 3:14-19


Je fléchis les genoux devant le Père,
de qui toute famille dans les cieux
et sur la terre tient son nom,
afin qu'il vous donne,
selon la richesse de sa gloire,
d'être rendus forts et puissants par son Esprit,
au profit de l'homme intérieur

Que le Christ habite dans votre cœur par la foi
et que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour,
pour être capables de comprendre,
avec tous les saints,
quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur,
et de connaître l'amour du Christ qui surpasse la connaissance,
de sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu

Ce que tout chrétien doit savoir


[1]
Le péché originel n'est pas un péché que nous aurions hérité d'ancêtres qui auraient désobéi à Dieu
Le péché originel, c'est ce qui en nous est à l'origine de nos péchés.
Il consiste à choisir de l'arbre de la connaissance du bien et du mal en lieu et place de l'Arbre de Vie.
Notre esprit (Adam) se laisse séduire par notre âme (Ève) et se crée son propre référentiel, décide de lui-même ce qui est bien et ce qui est mal, au lieu de choisir Christ, Voie, Vérité, Vie.
Preuve de la justesse de l'affirmation [1] par rapport à Dieu
Dieu est Juste : pourquoi nous condamnerait-il pour le péché d'ancêtres lointains ?
Preuve de la justesse de l'affirmation [1] par rapport à notre prochain
Nous comprenons notre prochain, ne le jugeons pas, car nous réalisons que nous avons en nous ce même "péché originel"...
Preuve de la justesse de l'affirmation [1] par rapport à nous-mêmes
Nous nous comprenons nous-mêmes, combattons l'ennemi réel et non pas un ennemi imaginaire.
[2]
Christ accomplit la Loi, dans le sens où Il la mène à son but
Christ accomplit la Loi, que Dieu donne pédagogiquement à ceux qui veulent absolument vivre de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, afin qu'ils se rendent compte par eux-mêmes que c'est impossible de vivre sans Christ, Arbre de Vie.Il accomplit donc la Loi dans le sens où Il la mène à son but, qui est de nous conduire à Lui après avoir constaté notre impossibilité d'accomplir cette Loi, Lui sans lequel nous ne pouvons rien faire d'agréable à Dieu.
Preuve de la justesse de l'affirmation [2] par rapport à Dieu
Dieu donne pédagogiquement la Loi à ceux qui veulent absolument vivre de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Preuve supplémentaire de Son amour inconditionnel.
Preuve de la justesse de l'affirmation [2] par rapport à notre prochain
Ceux qui veulent absolument vivre de l'arbre de la connaissance du bien et du mal reçoivent la Loi de Dieu, Qui la leur donne afin qu'ils se rendent compte par eux-mêmes que c'est impossible de vivre sans Christ, Arbre de Vie. Que leur souhaiter de plus ?
Preuve de la justesse de l'affirmation [2] par rapport à nous-mêmes
Il accomplit la Loi, dans le sens où Il la mène à son but, qui est de nous conduire à Lui après avoir constaté notre impossibilité d'accomplir cette Loi, Lui sans lequel nous ne pouvons rien faire d'agréable à Dieu. Quel sujet de louange!
[3]
En Lui, nous sommes parfaits, à savoir : complets, complétés par Lui
Pas besoin de démonstration pour nous prouver que nous ne sommes pas parfaits dans le sens où nous l'entendons couramment.
Preuve de la justesse de l'affirmation [3] par rapport à Dieu
Seul Dieu est parfait, dans le sens où nous l'entendons couramment. Lui Seul peut nous parfaire.
Preuve de la justesse de l'affirmation [3] par rapport à notre prochain
Sachant que nul ne peut être parfait dans le sens où nous l'entendons couramment, nous ne jugeons pas notre prochain.
Preuve de la justesse de l'affirmation [3] par rapport à nous-mêmes
Sachant que nous ne pouvons être parfaits dans le sens où nous l'entendons couramment, nous ne faisons pas des efforts pour le devenir, mais au contraire nous laissons faire Christ en nous.
[4]
Toutes les religions se valent, car toutes sont une fuite de la réalité du vrai Dieu
Ceux qui refusent l'Arbre de Vie (littéralement le Bois de Vie, la Croix) se créent des religions, qui sont des systèmes humains rassurants.
Preuve de la justesse de l'affirmation [4] par rapport à Dieu
La foi est relation étroite avec Dieu. La religion, par ses croyances ses rites et son système humain, rend Dieu lointain.
Preuve de la justesse de l'affirmation [4] par rapport à notre prochain
La religion est source de fanatisme (inquisition), de guerres (croisades) et de crimes (sorcières brûlées vives).
Preuve de la justesse de l'affirmation [4] par rapport à nous-mêmes
La religion laisse un vide, que seul Christ peut remplir.
[5]
Dieu n'existe pas
Le Dieu que se crée l'homme n'existe pas : Dieu n'existe pas, Il EST.
Ne confondons pas foi et croyance : Croire que Dieu existe ne sauve pas - le diable, lui, SAIT que Dieu EST, et il tremble...!
Preuve de la justesse de l'affirmation [5] par rapport à Dieu
Si Dieu existait, cela signifierait qu'Il existe au milieu d'autres existences.
Si Dieu existait, cela signifierait qu'Il peut un jour ne plus exister.
Preuve de la justesse de l'affirmation [5] par rapport à notre prochain et à nous-mêmes
Quand on EST, on EST éternellement, en plénitude, dans le temps, dans l'espace, dans la puissance de l'amour.
[6]
Christ est la Parole - la Bible est la Parole écrite
Le Verbe, la Parole de Jean 1:1, c'est Christ, de même que celle de Hébreux 4:12 (d'où le "devant Lui" de 4:13).
Preuve de la justesse de l'affirmation [6] par rapport à Dieu
Le Logos, traduit par Parole, c'est Christ. Ne faisons pas de la Bible la 4ème personne de la trinité...
Preuve de la justesse de l'affirmation [6] par rapport à notre prochain
A notre prochain nous apportons Christ, Logos de Dieu. La Bible ne sauve pas : Christ sauve.
Preuve de la justesse de l'affirmation [6] par rapport à nous-mêmes
Notre foi est en Christ, Logos de Dieu. La Bible n'est que Parole écrite.
[7]
La Bible dit d'elle-même que c'est spirituellement qu'on la comprend
Lire littéralement la Bible peut mener à des errances spirituellement mortelles.
Preuve de la justesse de l'affirmation [7] par rapport à Dieu
Dieu est Esprit, Il nous parle avec Son Esprit.
Preuve de la justesse de l'affirmation [7] par rapport à notre prochain
C'est l'Esprit de Dieu en nous qui interpelle notre prochain. De même, c'est l'Esprit de la Bible qui le convainc.
Preuve de la justesse de l'affirmation [7] par rapport à nous-mêmes
C'est à notre esprit, réceptacle de l'Esprit, que Dieu s'adresse à travers la Bible.
[8]
La Bible qui est à la base de la foi chrétienne est la Bible des Septante
Sans la Bible des Septante, la foi chrétienne n'existerait pas.
Preuve de la justesse de l'affirmation [8] par rapport à Dieu
Dieu a par Son Esprit inspiré les traducteurs de la Septante, qui est devenue la Bible des premiers chrétiens.
Preuve de la justesse de l'affirmation [8] par rapport à notre prochain
Notre prochain cherchera le verset "la vierge enfantera" dans la version hébraïque de la Bible, et ne le trouvera pas. Il trouvera "la jeune fille enfantera". "La vierge enfantera" se trouve dans la Septante, Bible des premiers chrétiens.
Preuve de la justesse de l'affirmation [8] par rapport à nous-mêmes
Lorsque nous lisons dans l'Ancien Testament des versets cités dans le Nouveau, nous ne retrouvons pas le même sens. En effet, la Nouveau Testament cite la version des Septante, Bible des premiers chrétiens.
[9]
La Clé de la Bible se trouve dans la lecture du livre de l'Apocalypse lu avec le Saint-Esprit
Apocalypse signifie révélation, dévoilement.
Preuve de la justesse de l'affirmation [9] par rapport à Dieu
La Bible se comprenant spirituellement, Dieu étant Esprit, le livre de la révélation est bien évidemment la clé de la compréhension de la Bible : son obscurité apparente est l'évidence que seul l'Esprit pourra ouvrir les yeux spirituels de la compréhension de la volonté de Dieu qui y est inscrite par ce même Esprit, et que celui qui comprendra ce livre comprendra la Bible entière. Bien que dernier livre de la Bible, il en est la porte.
Preuve de la justesse de l'affirmation [9] par rapport à notre prochain et à nous-mêmes
Si nous ne comprenons pas le livre de l'Apocalypse comme l'Esprit nous l'a révélé, le reste de la Bible demeure comme voilé.


Lectures complémentaires
Septante 
Apocalypse 

 

Lire aussi Ce que tout non-chrétien doit savoir



Trois critères pour éviter les amalgames

Comment comparer des mouvements de pensée entre eux, et par conséquent les comportements qui en résultent, notamment lorsqu'il s'agit de "religion" ?


La sagesse et l'expérience montrent que trois points sont primordiaux :
  1. bien étudier, analyser le comportement du "fondateur" du mouvement, de la personne à l'origine du courant de pensée à analyser
  2. passer au crible les textes fondateurs, écrits par cette personne ou parlant de cette personne, et les situer dans leur contexte
  3. éviter le piège consistant à analyser un mouvement ou une pensée à travers le comportement de ceux qui se réclament faussement de lui
Prenons l’exemple de Jésus :
  • son comportement était exemplaire
  • les textes fondateurs ont pris le soin de se distancier des textes antérieurs agressifs ("vous avez appris qu'il a été dit... mais moi je vous dis...") et mettent l'amour au premier plan
  • ceux qui ont commis des crimes (croisades, inquisitions) au nom de Jésus ou de la Bible l'on fait en contradiction flagrante avec l'esprit des évangiles

Le premier point est incontournable car le comportement du "fondateur" sera pris comme exemple par ceux qui le suivront, consciemment ou non.

Ceux qui se réclament d'une pensée se justifieront presque toujours en citant les textes fondateurs : c'est pourquoi le deuxième point est crucial. Non seulement Jésus a mis le doigt sur certains passages des textes de l'époque pour les parfaire, mais Paul nous explique que ces textes sont allégoriques, pour notre enseignement, et les pères de l'Église (tel Origène) nous montrent à quelle interprétation nous attacher (p.ex. le livre de Josué nous décrit les combats spirituels qui se déroulent dans notre monde intérieur).

Pour démolir une pensée, un mouvement, la solution de facilité consiste très souvent à prendre dans l'Histoire les comportements de ceux qui s'en réclament - il devient alors primordial de se poser la question par rapport aux deux premiers points : ce comportement serait-il approuvé par le "fondateur" ? est-il conforme aux textes fondateurs ?

On pourrait imaginer la conversation suivante :
  • Le chrétien : "Jésus est amour, il guérit des gens - il est même mort pour nous - alors que certains autres (guides, prophètes, gourous, maîtres à penser, leaders, etc.) sont plutôt violents (guerriers, etc.)"
  • Le non-chrétien : "vous oubliez les croisades, l'inquisition, etc."
  • Le chrétien : "ceux qui faisaient cela désobéissaient au Christ, alors que ceux des mouvements qui sont va-t-en-guerre le font - souvent - par obéissance (au guide, prophète, gourou, maître à penser, leader, etc.)"
  • Le non-chrétien : "vous oubliez les textes de l'Ancien Testament, comme oeil-pour-oeil et dent-pour-dent"
  • Le chrétien : "Jésus a dit : 'Moïse vous a dit..., mais moi je vous dis...' : il est donc évident que pour lui le Nouveau Testament prime sur l'Ancien Testament"
Comme on le constate dans ce dialogue, il est primordial d'avoir en sa possession les outils d'analyse et de comparaison cités plus haut. Car comment comparer des "mouvements de pensée" (pour simplifier) entre eux ? Tout simplement en analysant le comportement du "fondateur" du mouvement, en passant au crible les textes fondateurs, et en analysant si le comportement de ceux qui se réclament de lui y est conforme, afin d'éviter les amalgames.


Pourquoi est-il si difficile d’accepter la vérité ?

La vérité dévoile nos limites, nos mensonges et notre ignorance, et cela peut constituer une épreuve d'autant plus redoutable qu'on est éloigné de cette vérité et que le contexte n'est pas amical ou bienveillant


  1. La mort de Socrate est un cas d’école : en manifestant l’ignorance de ses juges, qui passaient pour sages et savants aux yeux de tous et à leurs propres yeux, il a provoqué leur haine et c’est pourquoi ils en sont venus à vouloir le tuer.
     
  2. Le dévoilement de nos limites, de nos mensonges ou de notre ignorance provoqué par la confrontation avec la vérité est forcément perturbant. Plus nous sommes loin de la vérité, plus cela risque de provoquer une perte de crédibilité ou de légitimité avec des conséquences sociales potentiellement importantes pour notre position, notre réputation ou nos acquis ; on peut avoir peur du risque d’une humiliation et c’est ainsi que la vérité peut en arriver à être perçue subjectivement comme un mal.
     
  3. « Pourquoi la vérité engendre-t-elle la haine » ? se demandait saint Augustin. Il expliquait aussi que la vérité est un bien tellement précieux que quoi que les hommes aiment, ils veulent que ce soit la vérité. Cela ne signifie pas nécessairement qu’ils acceptent de se convertir à une vérité extérieure, à laquelle leur volonté devrait adhérer ou qu’ils acceptent d’être convaincus d’erreur. Mais tout ce que les hommes veulent, ils veulent le tenir pour vrai. Alors « ils aiment la lumière quand elle luit, mais ils la haïssent quand elle les confond ».
     
  4. Les disciples de Socrate semblent pourtant témoigner d’une autre perspective, qui est celle de la conversion à la vérité, dans laquelle la reconnaissance de son ignorance n’induit pas la peur ou une blessure pour l’orgueil. Tout au contraire, elle est perçue comme un bienfait et une libération, le commencement d’un chemin de sagesse.
     
  5. Subir l’épreuve de sa propre ignorance ou de ses propres manquements par la révélation de la vérité n’est pas facile humainement. L’épreuve est moins grande si on accepte de l’accueillir humblement, dans un contexte amical et bienveillant qui nous dispose à rechercher la sagesse et le bonheur.


Développement de chacun de ces points


Prendre et porter sa croix

Galates 2:20 : Je suis crucifié avec Christ - et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi - et ce que je vis maintenant dans [la] chair, je le vis dans [la] foi, la [foi] du Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. 

Prendre, porter sa croix, c'est accepter la crucifixion du vieil homme à la croix il y a 2000 ans, et laisser Christ vivre en nous, faire en nous. C'est détrôner le moi (qui est au centre) et mettre le Christ à sa place : c'est le Royaume.


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La prédestination


Actes des Apôtres 13:48 

tous ceux ayant été mis en place pour la vie éternelle furent (entrèrent) dans la foi 
  
destinés, ou mis en place par consentement ?  
On ne peut être mis en place que par consentement (le mot traduit par ayant été mis en place contient cette notion de consentement), car Dieu ne force personne : Il peut donner des signes (traduits dans nos bibles par miracles), créer des événements qui nous interrogent et nous rapprochent de Lui, nous indiquer d'une manière ou d'une autre quelle est Sa volonté d'amour pour nous (à condition que nous acceptions que cet amour puisse passer par des épreuves, comme pour Job)

Du moment donc que nous consentons à être mis en place, à savoir en Christ, nous entrons en relation avec le Père
  
Romains 8:29-30 / Éphésiens 1:5+11 

ceux qu'il a identifiés d'avance, il les a aussi "prédestinés" (vus d'avance) être conformes à l'image de son Fils, pour qu'il soit premier-né entre plusieurs frères - et ceux qu'il a "prédestinés" (vus d'avance), il les a aussi appelés - et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés - et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés

nous ayant "prédestinés" (vus d'avance) en filiation pour lui par Jésus Christ

nous avons été sélectionnés (*), ayant été "prédestinés" (vus d'avance), conformément au projet de celui qui met tout en oeuvre selon le plan de sa volonté
   
prédestinés, ou vus d'avance ?
Dieu voit tout, Il SAIT qui nous sommes, nous CONNAÎT

Voyant ce qu'Il peut faire à travers nous, il met tout en oeuvre pour que nous nous ouvrions toujours plus à Lui, afin qu'en nous Il puisse agir, pour qu'à travers nous Il puisse mener au but le plan de Sa volonté
 
(*)
il faut qu'il y ait des sectes/scissions parmi vous, afin que ceux qui ont fait leurs preuves soient manifestes parmi vous (1 Corinthiens 11:19)

Dieu opère un tri, une sélection (Mat 3:12), de même qu'un entraîneur doit sélectionner des joueurs, qu'un agriculteur doit sélectionner des fruits, des légumes, des bêtes

C'est pour cela que nous sommes responsables de laisser le moissonneur faire de l'ordre dans notre monde intérieur, sélectionner ce qui est conforme à Sa volonté et consumer ce qui pèche (littéralement : ce qui vise à côté, manque le but)
La Bible est remplie de "afin que", "pour que", "en vue de" : il y a un but à atteindre (**)
La nature est créée de manière à ce que tout ce qui suit un processus (plan) déterminé par Dieu soit sélectionné

Par exemple, une chenille imprudente qui se fait écraser ou manger, ou qui ne suivra pas le processus des métamorphoses successives, ne deviendra jamais un beau papillon accédant à une nouvelle dimension

Le salut s'obtient-il donc par les oeuvres ? NON, loin de là...! C'est Dieu qui met tout en oeuvre selon le plan de sa volonté

Notre oeuvre, c'est de Le laisser faire en nous, de Le laisser mettre en oeuvre le salut déjà acquis
Un nouveau-né est né, mais il doit se nourrir (aux trois niveaux : somatique, psychique, spirituel), laisser le processus de la Vie opérer en lui

De même, si nous sommes engendrés d'en haut, nous devons croître dans cette nouvelle dimension, et non pas boire continuellement du lait (I Cor 3:2, Héb 5:12-13)
(**)
Moi donc je cours ainsi, non comme ne sachant pas vers quel but - je combats ainsi, non comme battant l'air (1 Corinthiens 9:26)

Oubliant les choses qui sont derrière et tendant de plus en plus vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l'appel d'en haut de Dieu dans le Christ Jésus (Philippiens 3:14)


Source

La lumière qui tue

Chers amis, ne confondez jamais la lumière avec autre chose. Ce que nous appelons ordinairement la lumière n'est pas nécessairement la lumière. Beaucoup de ces prétendues lumières ne sont que de la doctrine ou de soi-disant «vérités». Ces choses n'ont aucun effet spirituel en nous. Il y avait un frère qui aimait beaucoup le Seigneur. Un jour, quelqu'un le rencontra et lui dit: «Je suis si heureux, j'ai découvert la doctrine du péché dans l'épître aux Romains». Ce frère lui répondit: «Mon ami, comment se fait-il que vous n'ayez découvert la doctrine du péché dans les Romains qu'aujourd'hui seulement? Je pensais que vous aviez découvert la réalité du péché en vous il y a déjà bien longtemps?» Beaucoup essaient de découvrir la doctrine, mais ils n'ont pas découvert les faits. Aussi, cela reste une chose et des paroles mortes. Dans ces choses il n'y a ni lumière, ni vie, ni Christ.

Le premier effet de la lumière, c'est de tuer. Sachons-le, la lumière ne vient pas uniquement pour vous permettre de voir. Ce n'est pas là son but premier. Lorsque la lumière descend, elle aveugle nos yeux. Elle doit, bien sûr, nous permettre de voir, mais cela se produit dans un second temps. Premièrement, la lumière nous rend aveugle. Elle nous conduit à nous prosterner devant elle, avant de nous permettre de voir. Ce qui ne nous courbe pas à terre et ce qui ne fait pas de nous des gens humbles, n'est pas la lumière. Lorsque Paul vit la lumière, il fut précipité par terre et pendant trois jours, il ne vit rien. C'est pourquoi lors de notre rencontre avec la lumière, nous serons tout abasourdis.

Lorsque quelqu'un est dans les ténèbres et perçoit la lumière, il est incapable de voir. Que Dieu manifeste Sa miséricorde à l'égard de ceux qui sont des propres-justes et des vaniteux. Car de telles personnes n'ont jamais connu la lumière. Tout ce qu'ils ont n'est que de la doctrine et de l'information. S'ils avaient vu la véritable lumière, ils auraient confessé: «Oh! Seigneur, que sais-je? Je ne sais absolument rien!» Plus grande est la révélation, plus elle met en lumière notre cécité; plus forte est la lumière, plus rude est le coup. La lumière nous humiliera et nous courbera devant elle avant de nous rendre capables de voir. Si nous n'avons pas encore été frappés, humiliés, courbés et réduits à n'être plus rien, nous avons la preuve que nous sommes encore dans les ténèbres, sans posséder la lumière. Que Dieu nous manifeste Sa miséricorde afin que par Sa lumière, Il enlève toute notre propre confiance pour que nous n'osions plus nous confier dans notre savoir et dans notre jugement. Puissions-nous aller à Lui en disant: «Seigneur, Tu es la lumière. En Te voyant, je réalise maintenant que ce que j'avais vu auparavant ce n'était rien que des choses». La lumière n'est pas abstraite, c'est quelque chose de concret. Le Seigneur Jésus est cette lumière. S'il est au milieu de nous, la lumière est aussi parmi nous. Il est dommage que dans la vie des croyants, beaucoup trop de choses soient théoriques. Ils ont entendu des choses abstraites sans nombre, qui ne leur apportent que bien peu d'aide sur le plan pratique.

Il y avait un frère qui, lorsqu'il était jeune, avait fait ses études dans l'école d'une mission. Il avait souvent pris part à des réunions chrétiennes. Il avait entendu la doctrine du salut, mais jamais il n'avait rencontré quelqu'un de sauvé et lui-même ne l'était pas. Un jour, il entendit quelqu'un qui prêchait l'Évangile. Le prédicateur était un authentique chrétien, et par le moyen de sa prédication, cet homme fut sauvé. Avant ce moment, tout ce qu'il avait entendu n'était qu'un enseignement abstrait. C'est pourquoi il n'avait pas pu parvenir au salut. Mais, ce jour-là, il rencontra un croyant véritablement né de nouveau et, dans cette personne, il rencontra quelque chose de concret. C'est pourquoi il fut sauvé.

Un frère relatait le fait suivant à propos de l'étude qu'il faisait de la Bible: «Après avoir entendu bon nombre de chrétiens parler de la sainteté, je décidai d'étudier la doctrine de la sanctification. Je découvris, dans le Nouveau Testament, environ deux cents versets traitant de ce sujet. Je les mémorisai et les disposai méthodiquement. Mais je ne savais toujours pas ce qu'était la sainteté; je me sentais tellement vide. Cette situation se prolongea jusqu'au jour où je rencontrai une soeur âgée qui était vraiment une sainte femme. Ce jour-là, mes yeux s'ouvrirent sur ce qu'était réellement la sainteté, car j'avais rencontré quelqu'un qui était saint. Cette lumière fut terrible. Elle m'éprouva beaucoup. Elle ne me laissait aucune possibilité d'échapper à ses effets. Elle me fit voir ce qu'était la sainteté».

Si nous considérons cette expérience, nous pouvons comprendre que la lumière est concrète, vivante et opérante. Si je prêche la doctrine, les gens recevront la doctrine; mais ce sera une chose morte et non pas la lumière de la vie. Si je partage avec les autres la lumière de la vie, non seulement elle éclairera leur vie, mais elle pourra aussi briller à travers eux. Nous devons réaliser que, puisque la lumière fut concrète et pratique dans la vie de notre Seigneur Jésus, elle doit l'être aussi dans nos vies. Etant une personne vivante, la lumière de la vie nous vivifie lorsqu'elle nous est révélée.

Frères et soeurs, comment se fait-il, qu'après un certain temps, la vérité semble perdre de sa puissance, devenant si faible qu'elle ne peut nous atteindre? La raison en est la suivante: elle est devenue beaucoup trop du savoir théologique! Nous devons reconnaître que seul le Seigneur vivant peut engendrer un peuple vivant. Regardons au Dieu miséricordieux, afin qu'Il nous rende capables, de voir de plus en plus, que «les choses» sont mortes et que seul le Seigneur est vivant. Même les choses les plus attrayantes du christianisme sont mortes si elles sont en dehors de Christ. Nous devons permettre au Seigneur Lui-même d'être cette chose-ci ou cette chose-là en nous. C'est alors que tout cela deviendra vivant. Ce sera vivant à la fois pour nous, et pour ceux qui le recevront par nous. Que le Seigneur nous vienne en aide afin que nous tombions à terre devant Lui et que nous puissions vraiment Le connaître.

Source (W. Nee)
         
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