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La vie chrétienne

La vie chrétienne n'est pas une religion : elle est Relation avec Le Dieu d'Amour. Il ne s'agit pas de développer uniquement une connaissance de Dieu, mais d'expérimenter Sa Vie et Sa Présence (parousia) ici et maintenant, en étant transformés par sa Parole (Christ) et sa parole écrite (les Écritures).

La Bible est donc plus qu'un livre sacré qu'on lirait comme un roman : c'est une parole vivante, qui produit un effet certain sur notre être profond, lorsqu'on la médite (prie).

La prière est donc plus qu'une répétition de mots : c'est un dialogue qui s'établit avec Dieu. C'est un échange et une communion réelle.

La communion est donc plus que "d'aller à l'église" : c'est expérimenter la présence du Dieu vivant qui nous parle, qui agit et qui donne des signes ("miracles"). De plus, Dieu met son Esprit en nous et nous permet de l'appeler Abba, Papa, et contrôle l'adversaire.

L'adversaire est plus qu'un ennemi : il est autorisé à intervenir dans notre vie pour notre propre évolution. De même qu'une perle a besoin d'une poussière qui la démange pour croître, nous sommes amenés à évoluer, comme Job, en étant confrontés à un adversaire. Nous avons par conséquent à lâcher prise : ne décidons pas si ce qui nous arrive est bien ou mal (ne mangeons pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal), mais laissons la Vie de Christ agir à travers nous (mangeons de l'Arbre de Vie), afin de surmonter les épreuves et de ne pas nous soumettre à l'ennemi de nos âmes.

Le Lâcher Prise est par conséquent plus que "ne pas vouloir intervenir avec nos propres forces" : c'est laisser Christ vivre en nous. Lâcher Prise, c'est aussi ne pas être passif, mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de Dieu, et qu'au contraire nous avons à Le laisser agir en nous, à notre place, à travers nous. Lâcher prise, ce n'est pas non plus se montrer indifférent, mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un évènement. C'est reconnaître nos limites, à savoir que le résultat final n'est pas entre nos mains. Ce n'est pas non plus blâmer ou vouloir changer autrui, mais donner le meilleur de soi-même : Dieu fera le reste. Lâcher prise, ce n'est pas "assister" mais encourager. Ce n'est pas materner les autres, mais leur permettre d'affronter la réalité. Lâcher prise, c'est craindre de moins en moins pour aimer de plus en plus.

Il est par conséquent de notre responsabilité d'utiliser ce que Dieu met à notre disposition :
- Christ est notre remède : le prenons-nous, ou bien le laissons-nous sur une étagère en pensant : j'ai le remède!
- Il est notre berger : Le laissons-nous nous guider ?
- Nous avons à notre disposition le bouclier de la foi : le lèvons-nous lorsque nous sommes attaqués ?
- L'Esprit saint nous a été donné : y faisons-nous appel pour méditer la Bible ? (*) Abordons-nous les circonstances sous l'éclairage de l'Esprit saint ? Ecoutons-nous ce que Dieu a à nous dire à travers l'Esprit saint ?
- Prenons-nous à coeur les avertissements aux 7 Églises du Livre de l'Apocalypse ? (abandon du premier amour, idolâtrie, fausses doctrines, tiédeur, etc.)

(*) Par exemple faire des lectio en groupe, interpréter spirituellement les textes, lire l'AT dans la version que l'Esprit saint a choisie (Septante) pour le citer dans le NT


Confions-nous en lui, même quand nous ne comprenons pas tout

La faveur de Dieu et sa bonté ou la rigueur de ses jugements sont, le plus souvent, bien visibles. Il arrive aussi que les causes des événements soient cachées au point que, ou bien nous avons la pensée que les affaires humaines tournent et virent comme sur la roue de la fortune, ou bien notre chair nous pousse à gronder contre Dieu comme s'il jouait avec les hommes, les poussant ça et là, comme des boules. Il est vrai que si notre esprit est tranquille et calme, préparé à apprendre, il apparaît que Dieu a toujours une bonne raison en son conseil de faire ce qu'il a fait,
  • soit pour apprendre aux siens à être patients,
  • pour corriger leurs mauvais sentiments,
  • pour calmer l'excès de leurs appétits,
  • pour les inciter à renoncer à eux-mêmes,

soit, à l'inverse,
  • pour abattre les orgueilleux,
  • pour anéantir les ruses et les traîtrises des méchants
  • ou pour faire échouer leurs machinations.

Bien que les causes des événements dépassent notre compréhension ou en sont très éloignées, il faut être assuré qu'elles n'en sont pas moins cachées en Dieu. C'est pourquoi nous avons à nous écrier avec David :
Tu as multiplié, Éternel, mon Dieu, tes merveilles et tes desseins en notre faveur : rien n'est comparable à toi; je voudrais les redire et les proclamer; ils sont trop nombreux pour être comptés (Psaume 40.6)

Jean Calvin, Institution de la religion chrétienne, 1.17.1

Source

Livre de l'apocalypse La Révélation continue Méfiez-vous des imitations!

Le site qui vous dit la vérité sur l'Apocalypse (cliquer sur les images)


J'élève mes yeux vers les montagnes d'où vient mon secours (Psaumes 121:1)