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La liberté de Dieu dans l'élection

Dieu fait ce qu’il veut, et tout ce qu’il fait est vrai et bon parce que c’est lui qui le fait. Il ne ferait rien qui soit incompatible avec son caractère saint. En conséquence, il est lui-même la norme en matière de sainteté et de droiture. En d’autres mots, il incarne tout ce qui est vraiment saint. C’est ce que nous voulons dire quand nous affirmons que Dieu est saint. Ce principe étaye tout ce que les Écritures enseignent. Et c’est certainement un principe fondamental sur lequel la doctrine de l’élection repose.
De plus, le fait de se choisir un peuple pour le salut ne peut être isolé de tout ce que Dieu a décidé d’accomplir, parce qu’en considérant l’ensemble de son œuvre, nous constatons que Dieu a ordonné tout ce qui se concrétise. Tout ce que Dieu fait, il a choisi de le faire, et tous ses choix sont libres de toute influence extérieure à lui-même. Ainsi, la doctrine de l’élection cadre dans une meilleure compréhension de la souveraineté de Dieu. C’est l’élection dans son sens le plus large, et elle figure dans presque toutes les pages des Écritures.
Dans l’acte même de la Création, Dieu a créé exactement ce qu’il voulait créer, et ce, exactement de la manière dont il voulait le faire. Il a également permis les divers événements survenus au cours de l’Histoire humaine, de sorte qu’il puisse accomplir le plan de rédemption qu’il avait conçu d’avance. Il a choisi une nation, Israël, pas parce qu’elle était meilleure ou plus désirable que d’autres peuples, mais simplement parce qu’il l’a choisie. Moïse dit à Israël : « L’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu sois un peuple qui lui appartienne entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ce n’est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que l’Éternel s’est attaché à vous et qu’il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples. Mais, parce que l’Éternel vous aime » (De 7.6b-8a). Comme tous les élus, Israël était « [prédestiné] suivant le plan de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté » (Ép 1.11).
Dans le Psaume 105.43, il appelle Israël « ses élus ». Le Psaume 135.4 mentionne : « Car l’Éternel s’est choisi Jacob, Israël, pour qu’il lui appartienne. » Dans Deutéronome 7.6, et un peu plus loin dans Deutéronome 14.2, nous trouvons ces mots : « L’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu sois un peuple qui lui appartienne entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. »
Les Écritures n’essaient pas de défendre ou d’expliquer ce choix – elles ne font qu’affirmer que Dieu l’a choisi.
De la même manière et depuis le tout début, Dieu a choisi souverainement tout ce qui cadre avec son grand dessein de rédemption. Dès les premiers versets, le Nouveau Testament regorge d’exemples dans lesquels la souveraineté de Dieu est à l’œuvre. Il a élu son fils comme Rédempteur, et il a fixé le temps et déterminé les moyens relatifs à sa venue sur la terre. Cela ne devrait donc pas nous étonner d’apprendre qu’il a même choisi le corps des élus qui deviendrait l’épouse de son Fils – l’Église.
Son plan glorieux pour chaque chrétien est aussi conforme à sa manière coutumière d’agir souverainement. Il n’a pas confié sa souveraineté à quelque chose d’aussi vacillant et arbitraire que le libre choix humain. Jésus-Christ a dit à ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure » (Jn 15.16). L’apôtre Paul dit même que les bonnes œuvres que nous pratiquons comme croyants ont été préparées « d’avance » (Ép 2.10).
Depuis le tout début, les chrétiens ont compris cela. Dans Actes 13.48, Luc dit : « […] et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent ». Bien entendu, le neuvième chapitre de Romains contient un passage monumental sur les desseins d’élection de Dieu tel que manifestés dans ses choix entre Jacob et Ésaü. Dieu a choisi qui il a choisi – aucunement en fonction de ce qu’il avait accompli, mais uniquement en accord avec son propre but souverain, libre et déterminé. « Le potier n’est-il pas maître de l’argile ? » (Ro 9.21a) et au verset 20 : « Ô homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? » Nous ferions mieux de nous taire et adorer notre Seigneur plutôt que de remettre en question ses desseins souverains.

Cet article est tiré du livre Aucun Autre de John MacArthur   /   Source


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